Les points touristiques à ne pas manquer au Cap Ferret
Grâce à une nature magnifiquement préservée, la presqu’île du Cap-Ferret regorge d’endroits à explorer. Des témoins de son histoire ou de ses activités maritimes, des paysages à couper le souffle, nombreux sont les lieux à visiter sur la commune et ses alentours.
Le phare du Cap-Ferret
Haut de 53 mètres, le phare du Cap-Ferret offre un panorama inégalable sur l’ensemble de la presqu’île, le bassin d’Arcachon, la dune du Pyla, le banc d’Arguin et l’océan Atlantique. Il accueille les visiteurs toute l’année, la montée de ses 258 marches se fait en moins de 5 minutes, et un ascenseur est également disponible pour les personnes à mobilité réduite.
Au rez-de-chaussée, vous trouverez une boutique de souvenirs et de cadeaux sur le thème de la mer et du Cap-Ferret. Une exposition de scénographie permet de consulter numériquement de vieilles cartes du bassin et découvrir comment utiliser les anciens instruments de navigation comme un compas, un graphomètre et un sextant.
L’ascension du phare coûte 6€ pour les adultes et 4€ pour les enfants, c’est un des sites les plus incontournables du Cap-Ferret.
Le petit train du Ferret
Le petit train du Ferret assure la liaison entre la jetée de Bélisaire côté bassin et la plage de l’Horizon côté océan. Circulant à une vitesse de 18 km/h, il parcourt la presqu’île d’Est en Ouest sur 2 km pour un trajet de 12 minutes. Il emmène les passagers à moins de 30 mètres de l’océan.
Instaurée en 1879, cette petite ligne de train permettait aux premiers touristes de rejoindre facilement l’océan. Tout d’abord tracté par des chevaux sous la forme d’un tramway hippomobile, le petit train est ensuite remorqué par un tracteur à partir de 1925. Le service cessera en 1935 pour reprendre en 1952. Le train est racheté par la commune en 1989, c’est dorénavant un tracteur déguisé en locomotive qui traine les wagons le long de la ligne.
Le petit train en chiffre :
- 1,740 km de rails
- 30 000 passagers chaque année
- 18 km/h : vitesse maximale autorisée
- Tarif aller : 4€ pour un adulte et 2.5€ pour un enfant
- Tarifs aller/retour : 6€ pour un adulte et 4.5€ pour un enfant
La pointe du Cap-Ferret
Un lieu à voir et à revoir tellement il est en mouvement perpétuel, entre les conditions météo et l’érosion du sable qui change chaque année sa physionomie. Car oui, la pointe du Cap-Ferret recule face à la puissance de l’océan et des courants.
Ce lieu unique marque la jonction entre l’entrée du bassin d’Arcachon et l’océan Atlantique. Il offre un point de vue fantastique pour admirer les passes, le banc d’Arguin, la dune du Pilat et la force des vagues à perte de vue.
La dune du Pilat
La dune du Pilat est la plus haute dune d’Europe, elle offre à son sommet un point de vu fantastique sur la forêt des Landes, la pointe du Cap-Ferret, le banc d’Arguin, l’île aux Oiseaux et l’océan. Classée parmi les grands sites de France, cette dune mesure entre 100 et 110 mètres de haut en fonction des années, elle s’étend sur 500 mètres de large d’Est en ouest et sur 3 km de long du Nord au Sud.
Sa formations est le résultat de plusieurs millénaires d’érosion, le sable est venu se déposer massivement et c’est en rencontrant des obstacles comme la végétation que la dune a commencé à se former. Située à l’embouchure du bassin d’Arcachon, la dune du Pilat a pu bénéficier d’un apport en sable abondant au cours du temps pour en contenir aujourd’hui 60 millions de mètre cube.
Depuis le Cap-Ferret, vous pouvez vous y rendre en bateau ou en voiture en faisant le tour du bassin. Des formules de visites payantes vous offriront une découverte approfondie du site avec de nombreux renseignements sur son histoire, sa formation, son évolution et les enjeux de sa préservation.
Le banc d’Arguin
Située à l’entrée du bassin d’Arcachon en face de la dune du Pilat, le banc d’Arguin est un lieu unique, toujours en mouvement sous l’effet des marées, du vent et de l’érosion, sa forme change continuellement d’années en années. L’accès est possible uniquement par bateau en partant depuis l’intérieur du bassin. Des navettes de L’Union des Bateliers Arcachonnais permettent de s’y rendre chaque jour en saison.
Une fois sur place, vous bénéficierez d’un cadre exceptionnel, pour vous baigner dans ses eaux cristallines, et profiter du paysage offert par le bassin, la dune du Pilat et l’océan à perte du vue. Vous pourrez vous rendre pour profiter d’un pique-niquer en famille et entre amis, et profiter simplement de ce cadre magique.
Les villages ostréicoles
Avec une activité historiquement tournée vers la mer et l’ostréiculture, la commune de Lège-Cap-Ferret abrite un total de 9 quartiers ostréicoles : le Four, les Jacquets, Petit Piquey, Grand Piquey, Piraillan, le Canon, l’Herbe, la Douane et le Phare. Depuis 1981, ils sont inscrits à l’inventaire des sites pittoresques de France.
Les cabanes en bois étaient à l’origine des chais accordés par concessions selon des normes très strictes. Elles devaient être toute de même dimensions (6m x 4m), être alignées à 2 mètres les unes des autres, être en bois et recouvertes de tuiles canal. Les concessions, renouvelées tous les 5 ans, ne devaient être utilisées que pour l’usage de la pêche et de l’ostréiculture. Il était interdit de les habiter et d’y introduire des meubles autres que ceux nécessaires à son travail.
Aujourd’hui, les cabanes sont devenues des habitations occupées majoritairement par les professionnels de la mer. Les villages ostréicoles ont su conserver leur authenticité et il est agréable de s’y promener à travers les ruelles colorées. N’hésitez pas à vous arrêter dans une cabane de dégustation pour savourer huitres, fruits de mer et vin blanc tout en profitant de la vue sur le bassin d’Arcachon.
La chapelle de la Villa Algérienne
La chapelle de la villa Algérienne se situe à l’Herbe en face du bassin. Bâtit en 1885 par Léon Lecat – un riche entrepreneur de travaux publics qui a par ailleurs construit le port d’Alger – cet édifice d’inspiration mauresque mélange parfaitement christianisme et islam, comme en témoigne la croix et le croissant réunis en haut du clocher.
En 1863 sous napoléon III, Léon Lescat acheta 27 hectares de terrain sur la presqu’île, il contribua fortement à son développement en créant des réservoirs à poisson, exploitant la forêt et les parcs à huitres, plantant un vignoble et construit une douzaine de maisons. En 1865, il fit bâtir une gigantesque maison de style mauresque en souvenir de ses années passées en Algérie, la villa Algérienne malheureusement abandonnée puis détruite en 1965. Seule la chapelle est restée intacte, elle a bénéficié d’une rénovation complète en 2011.
La chapelle Sainte-Marie-du-Cap, dite algérienne, est donc le dernier témoin historique de l’époque Léon Lescat. Ouverte chaque jour aux visiteurs, on y célèbre encore quelques messes en été.
L’île aux oiseaux
Au milieu du bassin d’Arcachon, seulement accessible en bateau, vous découvrirez l’île aux oiseaux et ses célèbres cabanes Tchanquées. Ces deux cabanes construites sur pilotis (en gascon, les tchanquées sont les traditionnelles échasses des bergers) sont un peu les symboles du bassin. La taille de l’île varie en fonction des marées, passant de 165 hectares à marée haute à environ 1600 à marée basse.
C’est la présence de nombreux oiseaux qui a naturellement donné son nom à l’île et il n’est pas rare d’y croiser des espèces très variées comme des aigrettes, des poules d’eau noires, des canards, des oies sauvages et bien d’autres. En automne, quelques chasseurs viennent attraper les alouettes avec leurs filets.
L’île est un espace protégée, vous pourrez y accoster à la voile ou en canoë pour vous promener entre les lacs de tonnes, les canaux, les 52 cabanes et découvrir un écosystème exceptionnel.